vendredi 5 février 2016

Le sujet devrait être le sujet.

C'était le sens de cet article ressorti lundi dernier mais on ne le dira jamais assez. J'y ai assez dit (je crois) le caractère potentiellement pernicieux du sujet en littérature et n'y reviendrai pas mais en politique peut-être pas (assez dit). Car enfin, le sujet imposé par notre actuel président et sur lequel planchent avec délice toute la classe politique et la presse avec (la déchéance de vous savez quoi, quoi), on ne me fera pas dire que c'est un bon sujet. Le bon sujet, l'écrivain vous dira que c'est le sujet qui s'impose à lui, celui qu'il ne peut pas éviter. Le mauvais sujet, c'est celui qui permet d'éviter d'aborder les bons. Cette déchéance est un mauvais sujet. (Oui, le président en est sûrement un autre, mais ce n'est pas le sujet.)
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4 commentaires:

  1. Non, ce n'est pas un bon sujet, la déchéance, on entend la cacophonie, personne ne parvient à accorder le verbe...
    Mais c'est souvent le cas. Rappelez-vous le sujet imposé de l'identité nationale. Nous avons même un académicien qui n'en finit plus de rebondir sur le sujet...
    "Démocratie et sujet imposé", n'est-ce pas un sujet?

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    1. Tout à fait. D'ailleurs je crois me souvenir que j'avais dû faire sur mon ancien blog un billet sur les mauvais sujets de notre ancien président (mais je ne sais plus où je l'ai mis). Comme c'est un peu pour ça qu'on s'est débarrassé de lui on était en droit d'attendre un peu mieux de la part de son successeur.

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  2. En littérature comme en politique le sujet ne devrait-il donc pas être autant révolutionné que révolutionnaire ?...

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    1. Oh oui. Il devrait au moins être de l'ordre de l'essentiel.

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