mardi 22 septembre 2015

faire-part



Donc dans un mois paraît Pas Liev. C’est un roman. Je dis ça comme on dit « c’est un garçon » ou « c’est une fille » quand un enfant naît. Les parents ne savent pas du tout qui est cet enfant qui naît alors, pour faire comme s’ils savaient vraiment quelque chose, il disent « c’est un garçon » ou « c’est une fille », parce qu’on ne peut rien dire d’autre. Ou si peu. Son poids, sa taille. Celui-là n’est pas bien gros, 140 pages. C’est pour ça qu’on le baptise, aussi. Un nom, c’est pratique. Le mot vaut pour la chose. Celui-là donc s’intitule Pas Liev. J’ai hésité, sur ce titre, pendant l’écriture. Liev ou pas Liev ? A la fin ça s’est imposé : Pas Liev. Pas Liev. Et puis on a rédigé une quatrième de couverture, en guise de carte d’identité, en essayant d’être aussi objectif que possible. Que possible. Voici :



Liev se rend à Kosko pour y assurer l’honorable fonction de précepteur. Ou peut-être pas. A Kosko, Liev vivra aussi une belle histoire d’amour. Ou peut-être pas. Le monde est opaque, à moins que ce ne soit l’homme. L’opacité est une maladie mentale. Ou peut-être pas.
L’impossible reconnaissance – sociale, professionnelle, sentimentale ou simplement de soi-même – est au cœur de ce roman, mais vue à travers le microscope vertigineux des monstruosités minuscules.

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